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Health sci. dis ; 19(2): 97-103, 2018. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1262803

ABSTRACT

Introduction. Dans les pays émergents, les conséquences du stress demeurent sous-évaluées. Le stress cumulatif est associé au travail humanitaire. Une lourde charge de travail est souvent associée à un manque de reconnaissance du travail accompli et à des difficultés de communication. S'ajoutent la nécessité de faire face à des situations devant lesquelles on se sent désarmé (souffrance des bénéficiaires, guerre) ou au contraire des situations d'attente avec impossibilité d'agir pour des raisons de sécurité. L'objectif de notre travail était d'évaluer la prévalence du stress chez le personnel de l'UNHCR et de l'OFADEC à Dakar au Sénégal et de déterminer les facteurs caractéristiques du stress. Patients et méthodes. Nous avons mené une étude transversale descriptive et analytique du 30 mai au 30 décembre 2012. Soixante individus ont été sélectionnés grâce à un échantillonnage aléatoire. A l'aide d'un questionnaire auto-administré, nous avons enregistré les caractéristiques sociodémographiques, l'hygiène de vie, les conditions de travail, le plan de carrière et les propositions d'amélioration, l'appréciation du stress et les problèmes relationnels. La saisie et exploitation des données ont été effectuées par les logiciels Epi-Info 3.5.4 et Microsoft Excel 2010. Résultats. Cinquante-deux salariés ont participé à l'étude, 30 exerçant à l'OFADEC et 22 à l'UNHCR avec une prédominance masculine (sexe ratio = 1,73). Il s'agissait d'une population jeune, entre 20 et 39 ans dans 53,84 % des cas, tabagique dans 11,53 % des cas et présentant des troubles du sommeil dans 15,38 % des cas. 78.8% des enquêtés avaient un contrat à durée déterminé. La prévalence du stress était de 40,38 % (n = 21) avec une prédominance masculine (sexe ratio = 2). La quasi-totalité des stressés (92,9 %) travaillait en équipe et 66,7 % avaient travaillé sans arrêt durant les 12 derniers mois. 25 agents (42,9 %) se sentaient épuisés, 12 (23,8 %) inquiets ; 10 (19 %) avaient un mal être et 7(14,3 %) avaient plusieurs sentiments à la fois. 37 (71,4 %) stressés adoptaient une attitude agressive face au stress et 29(56,7 %) des agents déclaraient être victimes d'agression verbale. Conclusion. Une bonne gestion du stress au travail passe par la mise en place de modes d'organisation favorables à la santé physique et mentale des travailleurs


Subject(s)
Refugees , Relief Work , Senegal , Stress, Psychological
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